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Introduction au Néolithique

Cours : Les sépultures au Néolithique

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Introduction au Néolithique

Cours : Les sépultures au Néolithique

 

Nous avons vu lors des TD du premier semestre, les principales définitions concernant le domaine funéraire ainsi que quelques notions sur les rites funéraires, et comme nous l’avons fait pour l’habitat, nous allons maintenant voir, très sommairement évidemment, l’évolution des sépultures et des rites funéraires au Néolithique et essentiellement en France.

Au Néolithique ancien, tout d’abord, que ce soit dans l’aire du Cardial ou celle du Rubané, nous allons avoir un seul grand type de sépulture, même si des exceptions et des particularités sont toujours possibles.

Il s’agit de la sépulture individuelle à inhumation en fosse. L’individu est généralement en position repliée sur le côté, mais plus rarement d’autres positions sont possibles.

Ce qui va distinguer la sphère septentrionale de la sphère méridionale est la présence de nécropoles ou de cellules d’inhumations proches de l’habitat dans le monde danubien alors que les sépultures cardiales semblent plus isolées, souvent à proximité même de l’habitat.

Mais tout de suite, attention ! La principale différence entre les sites rubanés et les sites cardiaux, est la superficie des fouilles qui y ont été pratiquées. Les sites du Néolithique ancien du Midi n’ont que très rarement bénéficié d’opérations d’archéologie préventive et il est donc tout à fait possible que les fouilles réduites soient passé à côté de nécropoles…

D’une manière générale aussi, les sépultures rubanées vont livrer plus de mobilier archéologique que les sépultures cardiales qui ne contiennent généralement tout au plus que quelques parures, rares éléments lithiques et pour ainsi dire jamais de céramique.

Le mobilier est généralement assez stéréotypé comme la position le plus souvent sur le côté gauche, tête à l’est.

Sur les nécropoles rubanées, on observe la rareté des recoupements de sépultures sauf dans le cas de phases chronologiques réellement distinctes, ce qui suppose une mémoire de la localisation des tombes et donc probablement un signalement de celles-ci.

Parmi les rites communs aux deux mondes, l’emploi de l’ocre sans être courant n’est pas rare. Sous une forme répandue en poudre, sur le corps ou localisé à certains endroits, et parfois sous la forme de boulettes.

La question de l’origine de ces traditions funéraires est complexe. Certains veulent voir dans certains rites la survivance de traditions du Mésolithique local, parfois jusqu’au Néolithique moyen et au-delà.

En réalité, les choses ne sont pas simples à trancher. Tout d’abord, il est évident que les hommes du Néolithique n’ont pas tout inventé et que certains rites leur préexistaient dans les populations de chasseurs-cueilleurs. Les nécropoles et les sépultures collectives ont probablement existé dès le Paléolithique supérieur et de façon certaine au Mésolithique.

Cependant, les traditions funéraires rubanées appartiennent quand même à un vaste ensemble qui va traverser l’Europe et trouver ces racines dans l’origine même du Néolithique européen, dans les régions balkaniques et au-delà vers l’Anatolie et le Proche Orient.

A la fin du Néolithique ancien, dans la moitié nord de la France, les rites funéraires semblent évoluer de la même façon que l’habitat par exemple dans le sens d’une moins grande rigidité. Le groupe de Villeneuve Saint Germain qui présente donc des maisons plus trapézoïdales que les maisons danubiennes va aussi montrer une plus grande variété dans les positions de dépôts des corps dans des tombes qui demeurent cependant semble-t-il des sépultures individuelles en fosse.

C’est à partir du milieu du 5e millénaire, dans le Néolithique moyen I, que les traditions funéraires vont se diversifier d’une façon remarquable.

Les premières manifestations d’une certaine monumentalité funéraire datent sans doute de cette époque avec :

- Les monuments funéraires du groupe de Cerny.

Nous en avons déjà parlé, monuments de terre et de bois parfois de grandes dimensions et des sépultures individuelles.

- Les sépultures sous dalles du type Malesherbes.

Il s’agit d’un type funéraire très localisé dans le bassin parisien et assez original avec une (ou quelques) tombe en fosse, très ordinaire, recouverte d’un bloc de pierre mégalithique pouvant peser de 7 à 20 tonnes, ce qui est beaucoup moins ordinaire.

- Les sépultures en coffre ou ciste de pierre,

Elles semblent apparaître dès la fin du Néolithique ancien en Suisse, puisque la plus ancienne de ces tombes de type Chamblandes est daté à Sion-Ritz de 4200-4700 avant, mais elles se développent surtout dans la période suivant pendant le premier néolithique moyen entre 4800 et 4300.
Il s’agit alors de sépultures individuelles dans de petites cistes de dalles de pierre.

Mais ce type de tombe est aussi connu en France, dans le sud du Bassin Parisien avec les sépultures du groupe de Chambon.

Et aussi dans le Midi de la France, avec un certain nombre de cas actuellement connus dans le Chasséen, comme à Marseille – Saint-Jean-du-désert et une grosse concentration dans le département de l’Aude, autour de Limoux et quelques autres cas ou avec la nécropole du Camp del Ginèbre à Caramany dans les Pyrénées orientales. Ce site a aussi permis la mise en évidence de l’incinération dès le Néolithique moyen sous la forme de petites tombes à incinération en cuvette au sein de la nécropole tumulaire.

C’est aussi dans les Pyrénées orientales et au tout début du Néolithique moyen, avec le groupe de Montbolo qu’apparaît timidement la sépulture collective. Ici, une salle profonde de la Cauna (la grotte) de Bélesta, qui livre une trentaine d’individus et autant de vases caractéristiques. Mais le même type de tombe a aussi été mis au jour dans la grotte de Montou toujours dans les Pyrénées orientales.

Mais les dépôts collectifs sont aussi attestés pour une ciste du groupe de Chambon dans le Bassin Parisien à la même époque. D’ailleurs c’est une évolution classique au 4e millénaire en Suisse pour les sépultures en Ciste de se transformer en monuments collectifs qui préfigurent les dolmens.

Ce qui va nous retenir un moment c’est évidemment le mégalithisme. En France, celui-ci débute réellement sans doute dans la seconde moitié du 5e millénaire en Bretagne.

Mais l’origine et la chronologie des différentes formes mégalithiques sont encore très discutées, et essayer d’en établir une synthèse à la lecture des différentes contributions récentes de chercheurs toujours plus nombreux relève de la gageure.

Certains, au moins voudraient voir une origine du mégalithisme, dans les premières formes funéraires monumentales apparues avec le groupe de Cerny dans les nécropoles de type Passy puis dans leurs proches parentes de Basse Normandie où vont se développer les longs tumulus renfermant de petites chambres.

Ce que l’on va appeler en Angleterre les Long Barrows.

Concernant le vrai mégalithisme, c'est-à-dire l’architecture en grandes pierres :

Les premières tombes mégalithiques ne sont pas les moins monumentales et il ne faut en aucun cas, encore une fois, imaginer une évolution linéaire du plus simple au plus complexe…

Les premières de ces tombes sont donc des monuments à couloir et chambre circulaire à voûte en encorbellement, inclus dans des grands tertres circulaires à degrés.

Ce type de monument évoluerait dans les siècles suivant pour passer à des chambres quadrangulaires couvertes de grandes dalles et inclus dans des tertres ovales ou rectangulaires, et tout de suite plus variés avec des plans transeptés, des chambres compartimentées, des morphologies de chambres elles-mêmes variées, dans la première moitié du 4e millénaire.

C’est à la fin du 4e millénaire et dans la première moitié du 3e qu’apparaîtraient les tombes à entrée latérale et les allées sépulcrales.

Ce sont ces dernières formes mégalithiques surtout qui vont diffuser à travers toute la moitié nord de la France et en particulier le Bassin parisien où les allées couvertes vont couvrir le territoire et fournir l’essentiel des données archéologiques pour le 3e millénaire.

Dans cette évolution, un problème très important mais finalement rarement évoqué est la question de qui se trouve dans ces tombes. Les monuments bretons ayant le défaut de ne conserver que très mal l’os et d’avoir été pillés souvent anciennement. En fait c’est le caractère collectif de ces tombes qui est encore discuté. Il ne semble pas y avoir de problème pour les sépultures en allées couvertes et les dolmens à couloir, mais les monuments les plus anciens à chambre circulaire ou polygonale qui n’ont jamais livré d’os sont encore sujets à caution.
La sépulture collective apparaît cependant sans doute dès le Néolithique moyen I et se développe ensuite surtout à partir du Néolithique moyen II avec le mégalithisme.

En marge de l’apparition et du développement de ces sépultures monumentales, vers le sud de la France, les sépultures du Néolithique moyen demeurent pour l’essentiel des sépultures individuelles ou multiples en fosse.

L’incursion du rite de l’inhumation collective, dans le groupe de Montbolo, dès la fin de la première moitié du 5e millénaire demeure une rare exception, probablement sans lendemain, même si quelques autres cas d’inhumations collectives sont mentionnés ça et là dans la littérature, comme pour la grotte du Délubre dans les Bouches-du-Rhône qui fournirait l’un des rares cas de sépulture collective pour le Chasséen, mais encore discuté.

Ceci étant dit, et si les sépultures demeurent en fosse et essentiellement individuelles, cela ne signifie pas pour autant qu’elles ne sont pas monumentales.
Je vous ai mentionné tout à l’heure le tumulus de Saint-Jean-du-Désert à Marseille qui renfermait deux coffres du Chasséen, mais je vous avais aussi parlé, une autre fois, de la nécropole du Gournier à Montélimar, dans la Drôme, la moyenne vallée du Rhône où les sépultures s’organisent en un petit groupe central et plusieurs couronnes autour témoignant sans doute de l’existence d’une grande structure tumulaire s’élargissant par accrétion.

Dès la deuxième moitié du 5e millénaire, la nécropole de Pontcharaud 2 en Auvergne montre l’existence de traditions funéraires complexes à la transition entre sud et nord de la France. 94 individus pour la plupart en sépultures individuelles, avec la présence d’une tombe en ciste et de vases à bouche carrée rapprochés donc de l’Italie du nord et de la culture des VBQ mais faisant en même temps le lien avec le groupe de Chambon au sud du Bassin Parisien.
La répartition des groupes de tombes, la présence de rares architectures indiquent probablement l’existence d’une nécropole encore plus importante et présentant sans doute des caractères monumentaux (tertres, signalisations…).

A partir du milieu du 4e millénaire, à la transition entre le Néolithique moyen et le Néolithique final, une certaine diversification des formes sépulcrales apparaît dans le sud de la France.

Les tombes en fosses et les tombes en coffre perdurent, mais apparaissent à la fois les sépultures en grottes et des architectures en fosse ovale appareillée de pierre sèche au sein d’un tumulus. C’est l’architecture des tombes de la nécropole de Château Blanc à Ventabren dans les Bouches-du-Rhône, inédite jusqu’à ce jour.

Dans la seconde moitié du 4e millénaire, c’est l’apparition, avec le début du Néolithique final, dans le Midi des sépultures mégalithiques et le développement de la sépulture collective qui va devenir prépondérante et presque exclusive. Presque !

L’origine des dolmens du Midi a longtemps été recherchée sur la façade atlantique pour la simple raison de l’antériorité de ceux-ci dans ces régions, tantôt vers le nord et la Bretagne, tantôt vers le sud et la Péninsule ibérique.

Aujourd’hui on s’oriente, pour certains, vers le développement d’une tradition sur place à partir de la diversité funéraire et des premières architectures monumentales du Néolithique moyen.

Je vous le dis comme je le pense, ça ne tient pas la route ! La diversité mégalithique du Midi n’a d’égal que ce qui la rapproche du mégalithisme des autres régions et il faut bien trouver des solutions de diffusions même si elles ne sont pas toujours évidentes.

Le mégalithisme du Midi semble tout de même provenir de l’atlantique par l’intermédiaire des groupes de dolmens du sud-ouest de la France.

La variété dolménique du Midi correspond à de nombreux groupes architecturaux distincts régionaux ou micro-régionaux qui totalisent probablement plus de 3000 monuments. Nous n’en ferons pas le tour exhaustif, mais nous pouvons reprendre quelques-uns parmi les plus importants.

Dans le sud-ouest atlantique : les allées funéraires de type d’Aquitaine et girondins.

Il s’agit d’allées couvertes, distinguées en fonction de leur type architectural, les premières étant des monuments qui sont plus hauts vers le chevet alors que les seconds sont de largeur et hauteur constantes.

Dans l’ouest des Pyrénées : des dolmens simples.
Il s’agit de monuments à chambre quadrangulaire, souvent carré et de petites dimensions.

Les dolmens de l’est pyrénéen.
Ils regroupent en fait une variété de type du dolmen simple, au dolmen à couloir large jusqu’aux grands dolmens à tumulus parementés.
Dans la vallée de l’Aude, certains monuments sont de grandes dimensions.

Le groupe caussenard qui s’étend jusqu’en Ardèche.
Il s’agit d’un ensemble géographique mais non architectural s’étendant du Périgord jusqu’au Rhône au pied du massif central et c’est la plus importante concentration mégalithique connue.

On distingue 3 zones géographiques : les petits causses du Quercy, les grands causses de l’Aveyron et de la Lozère et les garrigues de l’ardèche.

Ils sont généralement en position dominante, mais peuvent être isolés sur les causses ou groupés en nécropoles jusqu’à 20 dolmens en Ardèche.

Il s’agit de dolmens simples à chambre rectangulaire ou trapézoïdale.

Les dolmens languedociens

Il s’agit de dolmens à couloir, là encore à chambre carrée ou trapézoïdale d’architecture assez constante : deux orthostates de part et d’autres de la chambre, une dalle de chevet, une séparation avec le couloir, demi-dalle ou dalle hublot (rare) et une dalle de couverture.
Les couloirs, longs et peu larges sont en dalles ou en pierre sèche.

Les dolmens bas-rhodaniens ou à longue chambre de Provence occidentale sont de gros monuments à grande chambre rectangulaire ou trapézoïdale et couloir court. Les parois latérales sont construites en pierre sèche.

Les dolmens à chambre carrée de Provence orientale
Comme leur nom l’indique, ils ont une chambre carrée, généralement réduite avec un couloir court. Ce sont de petits monuments que l’on va aussi trouver dans le sud des Alpes.

Les tombes en blocs et tholos
Répandus essentiellement en Provence centrale et orientale. Il s’agit de monument fermés ou ouverts, généralement à chambre circulaire, parfois carrée et de petits diamètres (1,5 m) et parfois couverts en encorbellement.

A peu près au même moment, apparaissent les premiers hypogées dans le Midi.

On peut distinguer les grands monuments d’Arles-Fontvieille qui sont des allées couvertes creusées dans la roche et recouvertes de grandes dalles.

Et les hypogées bas rhodaniens qui s’étendent sur le Gard, le Vaucluse et le sud de la Drôme. Il s’agit là de réelles cavités artificielles creusées dans des roches tendres.

On connaît ce type d’hypogées, plus loin en Provence, sur le plateau de Valensole, en rive gauche de la vallée de la Durance.

Ces hypogées, très nombreux en Méditerranée vont aussi apparaître et former un petit groupe très concentré dans la région de la Marne pour la moitié nord de la France.
Mais bien d’autres sépultures existent à la fin du Néolithique dans le Midi.

Il s’agit surtout des tombes en cavité qui sont très nombreuses et utilisées du début du Néolithique final jusqu’à l’âge du Bronze.

Il existe aussi des sépultures sous tumulus comme je vous l’ai mentionné la fois dernière.

Ces grands types de sépultures vont être utilisés pendant tout le Néolithique final. Quelques constructions de dolmens ou creusements d’hypogées peuvent être mentionnés pour le Néolithique final II, mais dans la plupart des cas, ce sont les sépultures anciennes qui sont perpétuellement réutilisées.

De rares cas de tombes différentes apparaissent avec les sépultures construites du groupe de Fontbouisse qui perpétue aussi sans doute la sépulture individuelle sur les sites d’habitat.

C’est donc tout naturellement que les campaniformes vont user des sépultures traditionnelles des régions traversées, pour l’essentiel. Et donc dans le Midi, on va trouver le Campaniforme dans des sépultures collectives dolmens et grottes, comme sur la côte atlantique dans les grands monuments mégalithiques.

Mais le campaniforme réintroduit la sépulture individuelle, peut-être au contact des cultures orientales d’Europe centrale, principalement le Cordé et va de ce fait rediffuser la sépulture individuelle dans de nombreuses régions de France.

Mais celle-ci va surtout réapparaître dans la moitié sud de la France, sous la forme de sépultures en fosses et en coffre à la fin de la période, à la transition avec l’âge du Bronze en provenance une nouvelle fois de la sphère orientale par la Suisse et l’Italie, annonçant l’arrivée de nouvelles traditions qui vont faire l’âge du Bronze.
Parallèlement les grottes mais aussi certains dolmens continuent à être utilisés.

Comme vous avez pu le voir, l’histoire des architectures et des rites funéraires est riche et complexe à l’échelle de la France et plus encore si nous avions pris l’Europe entière. Elle correspond bien à des choix culturels, des évolutions de la société et se diffuse au gré des contacts entre populations, de l’histoire des peuples.

En même temps les nécropoles puis les sépultures collectives assurent la cohésion sociale du groupe, traduisant ou contribuant au développement de sociétés complexes, hiérarchisées et inclues dans une géographie culturelle très dense en même temps que dans une histoire, une tradition, une durée.

A compléter en reprenant les TD du S1 :

- Archéologie des sépultures et des rites funéraires préhistoriques I

- Archéologie des sépultures et des rites funéraires préhistoriques II

Orientation bibliographique :

CHAMBON P., 2003 – Les morts dans les sépultures collectives néolithiques en France. Du cadavre aux restes ultimes. Paris : Editions du CNRS, 2003, 395 p. (Supplément à Gallia Préhistoire, XXXV).

CRUBEZY E., LORANS E., MASSET C., PERRIN F., TRANOY L., 2008 – L’archéologie funéraire, Paris : Errance, 2008, 247 p. (Collection : « Archéologiques », éditions revue et augmentée)

GUILAINE J. (Dir.), 1998 – Sépultures d'occident et genèse des mégalithismes (9000-3500 avant notre ère) Séminaire du Collège de France, Paris : Errance, 1998, 206 p.

GUILAINE J. (Dir.), 1999 – Mégalithismes de l'Atlantique à l'Ethiopie, Séminaire du Collège de France, Paris : Errance, 1999.

GUILAINE J. (Dir.), 2009 - Sépultures et sociétés. Du Néolithique à l'Histoire. Séminiare du Collège de France, Paris : Errance, 2009, 333 p.

JEUNESSE C., 1997 – Pratiques funéraires au Néolithique ancien : sépultures et nécropoles danubiennes 5500-4900 av. J.-C., Paris : Errance, 1997, 168 p.

 

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