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Néolithique européen

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Cours 7 : La Néolithisation danubienne des Balkans au Bassin Parisien. Le Néolithique linéaire ou rubané et le Néolithique ancien continental

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Vers : L'organisation des études en L3 Néolithique européen


 

Cours en ligne - Licence 3

Néolithique européen

Cours 7 :La Néolithisation danubienne des Balkans au Bassin Parisien. Le Néolithique linéaire ou rubané et le Néolithique ancien continental

 

 

 

Nous retournons maintenant dans les Balkans, vers 5800 avant notre ère, et nous allons suivre le deuxième grand courant de Néolithisation européenne – que nous avons déjà évoqué à plusieurs reprises, le courant danubien.

Ce cours va donc nous emmener des Balkans jusqu’au Bassin Parisien en moins d’une heure et demi en suivant l’un des phénomènes les plus importants du Néolithique européen que l’on appelle la céramique linéaire ou céramique rubanée…
Que vous trouverez quand même le plus souvent sous ses formes germanophones de LinearKeramik, LinienKeramik, BandKeramik, ou encore LinearBandKeramik qui s’abrègent fort heureusement généralement en LnK ou LBK.

Nous avions laissé les Balkans à la fin de l’étape 2, au moment où se sont développés les groupes à céramique peinte : Protosesklo en Grèce, Karanovo I et Protostrarcevo dans les Balkans…

A partir de 5800, on assiste à une expansion démographique à partir de ces groupes à céramique peinte qui vont amener à la création d’une nouvelle entité culturelle, à la périphérie des groupes à céramique peinte. Ce nouvel ensemble est appelé complexe carpato-pannonien.

Dans le détail, il s’agit du groupe de Starcevo [Startchevo] qui atteint la Transdanubie au nord et la Croatie à l’Ouest. Et des groupes de Cris [Krych] et Körös [Keureus] qui vont concerner les bassins des Carpates et du Bas-Danube.

Il convient de vous signaler que nous ne disposons que de très peu de synthèses correctes ou récentes pour ces ensembles nord-balkaniques et est-européens.

C’est au sein ou à partir de ces groupes que vont apparaître les fameuses céramiques à décor linéaire qui vont nous permettre de suivre la Néolithisation de l’Europe centrale et septentrionale.

Et puisque, c’est le leitmotiv de ce cours : rien n’est jamais simple ! On va distinguer deux types de céramiques linéaires :

  1. La Céramique Linéaire Transdanubienne issue pour partie du groupe de Starcevo,
  2. Et la Céramique Linéaire de l’Alföld dont l’origine est à rechercher dans les groupes de Cris et Körös.

La mise en place de ces nouveaux ensembles est liée à une phase de stabilisation des communautés néolithiques. Dans ces cultures, le décor peint des céramiques disparaît progressivement et d’une manière générale, on note un éloignement par rapport aux traditions proches orientales et anatoliennes.

Les céramiques des groupes de Starcevo, se marquent par la disparition progressive du décor peint en blanc au profit d’autres en blanc, rouge et sombre dans le Starcevo moyen, avec des motifs de lignes droites ou courbes, puis l’émergence du décor à la barbotine et des décors en spirales pour les phases récentes du Starcevo.

Les céramiques de Körös et Cris suivent la même tendance évolutive à quelque chose près.

Les contacts avec les populations locales mésolithiques sont supposés pour ces ensembles, contrairement à ce qui était observé pour les groupes à céramique peinte.

De nouveaux approvisionnements en matière première lithique apparaissent en provenance de régions situées au nord des ensembles. Il s’agit d’obsidienne et de Radiolarite.
L’outillage lithique est peu publié mais comprendrait essentiellement des outils sur lame.

Le nombre de sites connus augmente considérablement. Pour le groupe de Körös, il s’agit de petites agglomérations ouvertes (sans enceintes) pouvant comprendre jusqu’à une quinzaine d’habitations. Les maisons, de forme rectangulaire, sont réalisées sur poteaux porteurs avec des parois de clayonnage et torchis.

L’habitat du groupe de Starcevo est plus proche de celui des groupes à céramique peinte, avec des maisons à plans carrés ou rectangulaires.

Dans le domaine funéraire, les inhumations semblent se trouver à l’intérieur même des habitats avec des cas décrits de destruction de l’habitat par incendie après le décès d’un individu… et des sépultures en fosse des plus classiques pour vous maintenant.

On connaît aussi quelques figurines anthropomorphes dont certaines que nous qualifierons de Callipyge. Allez, un peu de culture classique Callipyge du Grec Kalli (belle) et puge (fesses).

Concernant l’économie, les données sont encore plus faibles. On sait que les sites du groupe de Starcevo se divisent entre sites à élevage dominant et sites de chasse au cerf. Pour le groupe de Körös, la part de la chasse semble réduire avec le temps au profit d’un élevage de caprinés puis de bœuf. Le porc est toujours présent mais semble ne jouer qu’un rôle mineur.

En Transdanubie, qui correspond à la Hongrie occidentale, on observe une stagnation de la Néolithisation pendant probablement 300 ans entre 5800-5750 et 5500 avec l’instauration d’une sorte de frontière entre les néolithiques et les populations locales. C’est l’un des cas d’arythmie de la Néolithisation proposée par J. Guilaine.
La Néolithisation ne franchira donc cette limite qu’avec un temps de retard et grâce au développement d’une nouvelle entité « la céramique linéaire ».

Le développement des céramiques linéaires, à partir de 5500, est considéré comme un tournant dans la Néolithisation de l’Europe car il s’agit d’un phénomène qui va traverser le continent en conservant une assez remarquable identité culturelle.
Comme je vous l’ai dit tout à l’heure, les premières céramiques linéaires sont divisées en deux groupes distincts :

  1. La Céramique Linéaire de l’Alföld  ou Céramique Linéaire Orientale,
  2. Et, la Céramique Linéaire Transdanubienne ou Céramique Linéaire Occidentale.

La céramique linéaire de l’Alföld nous retiendra peu. Son aire de répartition est assez réduite, dans l’Est-Hongrois et la Roumanie, le bassin des Carpates avec des extensions possibles jusqu’en Moldavie.
Son origine serait à rechercher à l’interface Körös-Cris, au nord-est de la Grande plaine hongroise.
En l’absence de synthèse récente, on sait finalement peu de choses sur ce groupe.

La céramique présente des décors rectilinéaires et l’industrie lithique comporte des pièces en obsidienne. Concernant l’Habitat, on évoque des maisons longues qui vont devenir une icône de l’ensemble linéaire-rubané à travers l’Europe centrale.

C’est donc l’autre groupe, la Céramique Linéaire Occidentale ou Céramique Linéaire de Transdanubie qui est à l’origine de la Néolithisation de l’Europe Centrale.

Dès la Phase La Plus Ancienne, la céramique linéaire occidentale couvre l’Europe centrale de la Transdanubie au Rhin et du Danube à l’Elbe et à la Vistule.
Dans le Phase Ancienne, l’expansion se poursuit vers la rive gauche du Rhin et le bassin de la Meuse.

La phase la plus ancienne est définie par une céramique assez homogène qui comprend des jattes profondes, plus ou moins sub-coniques, de grands vases ouverts et profonds globulaires ou biconiques mais aussi des bouteilles à col en entonnoir, des écuelles sur pied, et des écuelles polypodes.

Ce sont les décors qui sont les plus caractéristiques avec des lignes parallèles incisées qui dessinent des formes de spirales, méandres et chevrons.
D’autres types de céramique, une céramique graphitée à engobe, ainsi que décorée à la barbotine et une céramique grossière complètent ces assemblages.

En deux à trois siècles, la céramique linéaire se retrouve en Moravie et en Bohème, en Basse-Silésie, Petite Pologne et en Coujavie. Au même moment de véritables villages à céramique linéaire apparaissent en Autriche et en Bavière.
Avec un petit décalage, elle gagne le sud-ouest de l’Allemagne, le bassin du Neckar pour s’étendre ensuite à la région Elbe moyenne-Saale.

Les modalités de cette expansion demeurent discutées. On a tout d’abord pensé à un processus de colonisation, en raison de l’homogénéité de la culture matérielle et de la rapidité du phénomène.
En réalité les choses sont sans doute plus complexes, on a dit que cette expansion au départ de la Transdanubie se faisait après une stagnation de près de trois siècles maquée par des contacts avec les populations locales en périphérie.
Par ailleurs, l’homogénéité des céramiques linéaires souvent mise en avant est maintenant moins évidente avec l’apparition de traditions plus régionales.

Certains traits demeurent cependant d’une homogénéité remarquable.

L’habitat est marqué dès la phase la plus ancienne par l’apparition de maisons longues sur poteaux, en bois, clayonnage et torchis qui présentent un modèle que l’on voudrait unique et qui dans tout les cas semble bien être une règle.

Il s’agit de plans rectangulaires avec une largeur de 5 à 6 m constante et une longueur variable atteignant souvent 15 à 20 m. Ils sont conçus de façon tripartite, avec des séparations internes marquées par des rangées de trous de poteau avec un avant, un milieu et un  arrière. Trois lignes de poteaux qui soutiennent les faîtières de toitures divisent les maisons en 4 nefs dans le sens de la longueur. Enfin de grandes fosses longent les longs côtés de la maison (Prélèvement de matériau pour la construction des parois réutilisés en dépotoirs par la suite au plus grand bonheur des archéologues).

Les agglomérations sont en revanche de taille très variable, de quelques maisons à des ensembles importants.

Concernant l’industrie lithique, on note en même temps une exploitation massive des ressources locales et l’existence de réseau de circulation de certaines matières premières parfois à très longues distances.

Certains de ces réseaux apportent aux groupes néolithiques des matières en provenance de régions non encore néolithisées, ce qui laisse supposer la participation active de populations mésolithiques à certains de ces échanges à longue distance.
L’industrie de la phase la plus ancienne est caractérisée par la fabrication de lames, de lames régulières à troncature oblique et de lames à retouche latérale. Des techniques particulières de préparation des nucléus ont été observées et semblent communes à ces groupes et à certains du Mésolithique récent-final.
Les outils comprennent des grattoirs, des perçoirs, des pointes trapézoïdales et des trapèzes, autre trait commun avec les mésolithiques.
Avec tous ces indices convergents, les relations entre les premiers néolithiques d’Europe centrale et les populations locales de tradition mésolithique sont sans doute plus complexe qu’on ne l’a cru jusqu’à une époque récente, et l’expansion danubienne ne peut être résumé à un unique et simpliste processus de colonisation.

Les choix dans les stratégies de subsistance sont bien connus et sont marqués par une part importante de l’élevage du bœuf et une agriculture orientée vers l’engrain et l’amidonnier.

On a déjà mentionné la disparition ou la raréfaction des vestiges associés au système de valeur d’origine proche oriental, à la sortie de la région proprement balkanique. La question se pose pour les groupes à céramique linéaire dans lequel les figurines sont toujours présentes mais rares et disparaissent en allant vers l’ouest.

Les pratiques funéraires associées au Rubané sont très diverses et relativement bien connues puisque plus de 2500 tombes avaient déjà été fouillées en 1996.

On connaît en effet des nécropoles, des sépultures isolées au sein de l’habitat et aussi de petites cellules d’inhumation, comportant quelques tombes à proximité directe de l’habitat.

Si l’inhumation semble la règle, l’incinération est aussi présente dans plusieurs régions. Des manipulations d’ossements avec des dépôts secondaires en ossuaires sont aussi attestées. Le mobilier funéraire peut être particulièrement riche selon les sépultures et le fonctionnement même des nécropoles a pu être analysés dans un sens social et économique qui conduit certains chercheurs à envisager des sociétés inégales (dans le sens d’une hiérarchie importante).
Au sein du mobilier funéraire, on reteindra particulièrement les parures en spondyle (coquille fossile) dont la diffusion à travers l’Europe depuis la Mer Noire et les Balkans orientaux se suit avec la progression des céramiques linéaires.

Parmi les tombes rubanées, certaines structures comme la fosse de Talheim dans le Bade-Wurtemberg et le dépôt funéraire de Schletz en basse Autriche témoignent de l’existence de comportements particuliers.
Dans le premier cas, il s’agit de 34 individus (18 adultes, hommes et femmes et 16 enfants) qui sont inhumés en même temps et sont morts de mort violente (coups d’herminettes et blessures par flèches).
Le second cas comporte 67 individus présentant des traumatismes du même type mais qui n’ont pas été l’objet des mêmes soins (mise en fosse commune) mais jetés dans un fossé où les corps ont été dégradés par des canidés avant leur enfouissement.

Je ne développe pas plus sur les sépultures rubanées. Je vous signale qu’il y a un ouvrage de synthèse sur la question aux Editions Errance, commis par Christian Jeunesse, qui est dans votre biblio et nous y reviendrons dans tous les cas, lors des cours consacrés aux rites funéraires néolithiques (au mois de mars).

Reprenons maintenant le cours chronologique de notre néolithisation, en arrivant à l’étape 5 de Karoline Mazurié de Keroualin.

C’est donc vers 5300 avant notre ère que se fait le passage entre la Céramique linéaire La Plus Ancienne et la Céramique Linéaire Ancienne, généralement appelée rubanée en France.

C’est à ce moment que le mouvement danubien franchit le cours du Rhin où nous allons trouver plusieurs ensembles :

le Rubané du nord-ouest (RNO) qui s’étend depuis la confluence Rhin-Neckar jusqu’en Hainaut Belge et jusqu’à la Basse Alsace qui constitue un groupe particulier (RBA).

Le Rubané du sud-ouest (RSO) se développe en Haute Alsace pendant la phase anciennne,et gagne la Champagne pendant la phase moyenne et le Bassin Parisien à la phase récente ou on distingue un Rubané Récent du Bassin Parisien (RRBP). Lors des phases récentes et finales, le RRBP et le Rubané de Haute Alsace forme un nouvel ensemble qui se distingue du RNO.

La céramique du Rubané du nord-ouest est bien connue et évolue à partir de la céramique linéaire la plus ancienne. Les formes sont piriformes mai aussi coupelles et bouteilles. Les décors sont réalisés au poinçon et au peigne.

L’industrie lithique est moins bien connue mais présenterait en Basse Alsace des importations du Bassin Parisien et des armatures triangulaires traduisant des contacts avec les mésolithiques.

Rappelons que nous évoluons dans un contexte où il existe probablement des populations mésolithiques possédant la céramique et que les sites rubanés présentent fréquemment des céramiques de type Limbourg ou La Hoguette que nous avons déjà vues.

Concernant les pratiques agropastorales, nous sommes tout de suite face à une économie assez stable où l’élevage du Bœuf domine sur celui du porc et des caprinés dès les phases anciennes et moyennes. Mais sur certains sites, la part de la chasse, aux cervidés essentiellement, peu encore être importante.

L’agriculture est développée et tournée vers l’engrain et l’amidonnier, la présence d’orge, de pavot et de lentilles est interprétée comme une importation depuis le bassin parisien et probablement le sud.

C’est dès la phase ancienne qu’apparaissent les grandes nécropoles rubanées déjà mentionnées et qui peuvent atteindre parfois plus de 200 tombes.
Retenez le nom de celle d’Ensisheim qui a livré 45 sépultures dans le Haut-Rhin.

C’est aussi le moment de l’apparition de nombreux sites fortifiés dans le RNO avec ici les exemples de Darion et d’Oleye en Belgique.
Ils sont interprétés comme la preuve de conflits ou de relations hostiles avec les populations locales.

Le Rubané du Sud-Ouest présente une céramique caractérisée par l’emploi du peigne pivotant et du thème décoratif en T. Ici aussi la présence de céramique de type La Hoguette est notable.

L’industrie lithique est marquée par la présence d’armatures perçantes triangulaires, de lames étroites lustrées, de grattoirs, perçoirs et burins. Les traditions mésolithiques sont faibles et ont tendance à disparaître.

Concernant les pratiques économiques, les bovidés occupent toujours la première place, suivis selon les sites et les secteurs par les caprinés ou les suidés.

Et pour finir, une illustration des grands sites du Rubané Récent du Bassin Parisien avec celui de Cuiry-lès-Chaudardes dans la vallée de l’Aisne.

 

Bibliographie du cours 7 : Néolithisation danubienne

Les manuels à l'échelle européenne

MAZURIE DE KEROUALIN K., 2003 – Genèse et diffusion de l'agriculture en Europe, Paris : Errance, 2003, 184 p.

LICHARDUS J., LICHARDUS-ITTEN M (Dir.) (1985) – La Protohistoire de l'Europe. Le Néolithique et le Chalcolithique, Paris : Presses Universitaires de France, 1985, 640 p. (Nouvelle Clio, 1 ter)

Quelques données sur l'Europe du nord-ouest (articles, études et monographies)

BLOUET V., DECKER E. (1993) – Le Rubané en Lorraine, in : Le Néolithique du nord-est de la France et des régions limitrophes, XIIIe colloque interrégional sur le Néolithique, Metz, 1986 , Paris : MSH, 1993, p. 84-93. (DAF 41).

CONSTANTIN C. (1985) – Fin du Rubané, céramique du Limbourg et post-Rubané. Le Néolithique le plus ancien en Bassin Parisien et en Hainaut, Oxford : Archaeopress, 1985, 2 Vol. (BAR International Series, 273).

CAHEN D., OTTE M. (Dir.) (1990) – Rubané et Cardial, actes du colloque de Liège, 1988, Liège : Université de Liège, 1990, 464 p. (ERAUL, 39).

CONSTANTIN C. (1986) – La séquence des cultures à céramique dégraissée à l'os. Néolithique du Bassin Parisien et du Hainaut, in : DEMOULE J.-P., GUILAINE J. (Dir.) : Le Néolithique de la France, hommage à G. Bailloud, Paris : Picard, 1986, p.113-128.

COUDART A., 1998 – Architecture et Société néolithique. L'unité et la variance de la maison danubienne, Paris : MSH, 1998, 239 p. (DAF, 67)

HAUZEUR A. (2006) – Le Rubané au Luxembourg. Contribution à l'étude du Rubané du Nord-Ouest européen, Luxembourg : MNHA / Liège : Université de Liège, 2006, 668 p. (ERAUL 114, Dossier MNHA X).

ILLET M., HACHEM L. (2001) – Le village néolithique de Cuiry-Lès-Chaudardes (Aisne, France), in : GUILAINE J. (Dir.) : Communautés villageoises du Proche-Orient à l'Atlantique (8000-2000 avant notre ère) Séminaire du Collège de France, Paris : Errance, 2001, p. 171-184.

ILLET M., PLATEAUX M., COUDART A. (1986) – Analyse spatiale des habitats du Rubané récent. Problèmes actuels, in : DEMOULE J.-P., GUILAINE J. (Dir.) : Le Néolithique de la France, hommage à G. Bailloud, Paris : Picard, 1986, p. 131-146.

ILLET M., PLATEAUX M. (1995) – Le site néolithique de Berry-au-Bac « Le chemin de la Pêcherie » (Aisne), Paris : CNRS Editions, 1995, 215 p. (Monographie du CRA, 15).

JADIN I. (2003) – Trois petits tours et puis s'en vont. La fin de la présence danubienne en moyenne Belgique, Liège : Université de Liège, 2003,721 p. (ERAUL 109).

JEUNESSE C. (1995) – Cultures danubiennes, éléments non rubanés et Néolithique ancien du Midi au VIe millénaire : la dimension chronologique, in : VORUZ J.L. (Dir.) : Chronologies néolithiques : de 6000 à 2000 avant notre ère dans le Bassin Rhodanien, Actes des Rencontres néolithiques Rhône-Alpes, Ambérieu-en-Bugey, septembre 1992 , Université de Genève et Société Préhistorique Rhodanienne, Editions de la Société Préhistorique Rhodanienne , Ambérieu-en-Bugey, 1995, p. 139-146. (Document du Département d'Anthropologie et d'Ecologie de l'Université de Genève, 20)

JEUNESSE C., 1997 – Pratiques funéraires au Néolithique ancien : sépultures et nécropoles danubiennes 5500-4900 av. J.-C. , Paris : Errance, 1997, 168 p.

JEUNESSE C. (2001) – La synchronisation des séquences culturelles des bassins du Rhin, de la Meuse et de la Seine et la chronologie du Bassin Parisien au Néolithique ancien et moyen (5200-4500, av. J.-C.), Bulletin de la Société Préhistorique Luxembourgeoise, T. 20-21, 2001, p. 337-392.

JEUNESSE C., VAN WILLIGEN S. (2006) – Le vase à décor rubané de la Grande Grotte à Cheval-Blanc (Vaucluse) – un objet danubien dans le Néolithique ancien du Midi de la France ?, Bulletin de la Société Préhistorique Française, Tome 103, n°3, 2006, p. 597-625.

LICHARDUS-ITTEN M. (1986) – Premières influences méditerranéennes dans le bassin parisien. Contribution au débat, in : DEMOULE J.-P., GUILAINE J. (Dir.) : Le Néolithique de la France, hommage à G. Bailloud, Paris : Picard, 1986, p. 147-160.

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